Cet enquêteur de la police judiciaire de Grenoble préfère rester anonyme pour des raisons professionnelles. Sa voix a été modifiée. Pourtant, son témoignage est important pour comprendre les spécificités du meurtre au féminin. Durant sa carrière, il n’a pourtant été confronté qu’à des « crimes passionnels », pas des infanticides.
Dans cet entretien réalisé dans les locaux de l’hôtel de police sur le boulevard du Maréchal Leclerc, il précise que les policières s’occupent des fouilles sur les femmes, des gardées à vues. Mais pour lui, ces criminelles ne sont pas moins violentes que les hommes : elles sont des « mises en cause » comme les autres.
